Édition du mercredi 21 mai 2008
L'action de l'ANRU sera prolongée après 2013
A lissue dune rencontre avec une délégation de l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) sur la politique de la ville, Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, s'est déclarée «favorable à un ANRU 2 pour aller plus loin dans la rénovation urbaine et continuer le travail qui a déjà été fait». «Pour que les quartiers prioritaires redeviennent des quartiers populaires», a-t-elle ajouté.
Depuis mars 2004, lAgence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a engagé à l'horizon 2013 quelque 42 milliards d'euros pour des travaux de rénovation urbaine. Ces travaux concernent 530 quartiers jugés prioritaires et visent à l'amélioration du cadre de vie de 4 millions et demi d'habitants. Le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) prévoit la conduite de projets de rénovation sur les quartiers fragiles classés en zones urbaines sensibles (ZUS) et les quartiers bénéficiant dune dérogation dite «article 6». Cela se traduit par lamélioration des espaces urbains, le développement des équipements publics, la réhabilitation et la résidentialisation de logements locatifs sociaux, la démolition de logements pour cause de vétusté ou pour une meilleure organisation urbaine de logements, ou le développement dune nouvelle offre de logements.
LANRU coordonne le PNRU en simplifiant lensemble des procédures et en regroupant lensemble des financements. LAgence apporte son soutien financier aux collectivités locales, aux établissements publics et aux organismes privés ou publics qui conduisent des opérations de rénovation urbaine dans les ZUS. A lhorizon 2013, 530 quartiers répartis dans la France entière seront rénovés améliorant le cadre de vie de près de 4 millions dhabitants.
La secrétaire d'État a aussi confirmé la tenue d'un Comité interministériel des villes (CIV), le 16 juin à Meaux. Cette instance nationale de pilotage de la politique de la ville n'a pas été réunie depuis plus de deux ans.
Concernant la présence de lÉtat dans les quartiers, Fadela Amara, a aussi dévoilé le montant de lindemnité de mobilité qui sera versée aux fonctionnaires qui feront le choix de venir travailler dans un quartier de banlieue difficile. Cette indemnité pourra atteindre 10.000 euros, le niveau de cette prime devrait varier selon les sites. Son versement s'effectuera par tranches annuelles sur trois ans. Un décret pris en application de la toute nouvelle loi sur la mobilité en fixera les critères de déclenchement et les conditions de mise en oeuvre. Ce texte devra préciser les territoires qui seront déclarés éligibles à ce dispositif. Tous relèveront de la politique de la ville sans pour autant que les 646 zones urbaines sensibles (ZUS) y figurent exhaustivement.
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